Début 2019, plusieurs changements vont affecter la qualité et le niveau de vie des Français et donc leur pouvoir d’achat. Ces changements concernent plus précisément la fiscalité et les revenus des ménages ainsi que le travail et la protection sociale.
Des impôts à la source
Le gouvernement a décidé d’appliquer dès ce mois de janvier 2019, une procédure fiscale qui est censée aider les ménages. Le prélèvement à la source est un nouveau dispositif qui permet de retenir l’IR directement sur la fiche de paie au même titre que l’impôt sur salaire ou les cotisations sociales. Le calcul du montant mensuel retenu est basé sur la déclaration d’impôts de l’année précédente. Toutefois, pour ne pas trop handicaper les contribuables qui bénéficient de réductions ou de crédits d’impôt, un acompte de 60% sur crédit d’impôt sera immédiatement versé dès le 15 janvier.
Revenus : les Smicards en ligne de mire
Le gouvernement vient d’approuver la revalorisation du SMIC à 10.03 euros brut de l’heure au 1er janvier. Les Français salariés travailleront désormais 35h par semaine pour 1521.22 euros brut soit une augmentation de 23 euros. Il ne faut pas oublier non plus l’augmentation de la prime d’activité de 90 euros qui sera effective cette année (plus précisément le 5 février avec les premières fiches de paie de 2019). L’autre bonne nouvelle concernant les revenus actifs est la défiscalisation des heures supplémentaires qui sera applicable plus tôt que prévu (janvier 2019 au lieu de septembre 2019).
Un renforcement de la protection sociale des seniors
Afin d’améliorer le quotidien des personnes handicapées et de leur famille, l’État va attribuer des droits à vie aux personnes souffrant d’une incapacité supérieure à 80% avec aucune possibilité d’évolution. Concrètement, dès janvier 2019, l’allocation aux adultes handicapés (AAH) sera de 900 euros par mois.
Côté complémentaire et caisse de retraite, les changements sont aussi très attendus notamment la légère hausse de 0.3% des pensions de retraite, mais surtout la fusion des régimes complémentaires retraites des salariés-cadres (AGIRC) et des salariés non-cadres (ARRCO). S’il a été également décidé que la revalorisation des retraites complémentaires sera désormais indexée à l’évolution des salaires et non plus à l’inflation, les seniors vont bénéficier quand même d’une augmentation du minimum-vieillesse de 35 euros par mois pour une personne seule et de 54 euros pour un couple.